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La chaîne hôtelière à bas prix, qui appartient à Goldman Sachs depuis 2019, poursuit sa folle croissance, en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

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Un hotel B&B, à Brest, le 27 février 2022.

Ils rachètent des hôtels indépendants ou bien des franchisés par paquets. Ils font construire de nouveaux bâtiments ou convertissent des bureaux. Pour poursuivre leur stratégie d’hypercroissance, les dirigeants de B & B Hotels font feu de tout bois. La chaîne hôtelière, née à Brest en 1990, inaugure en juin son 900e hôtel : une étape symbolique pour cette entreprise, devenue, en quelques années, un acteur incontournable de l’hôtellerie économique.

Illustration de cette croissance effrénée : elle détenait 500 établissements il y a cinq ans. « En 2024, on a ouvert 125 hôtels, soit plus de deux par semaine », décrit Céline Vercollier, 51 ans, la directrice de cette entreprise, qui a réalisé l’année dernière 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 16 % par rapport à 2023. Et qui est principalement présente en France, en Italie, en Allemagne et en Espagne.

En France, où B & B possède 440 établissements, l’enseigne grignote des parts de marché à Kyriad, à Campanile, ainsi qu’à Ibis, le leader sur ce segment, dont le parc progresse bien moins vite. D’ailleurs, en 2024, B & B a racheté une cinquantaine d’Ibis (30 en Allemagne et 22 en France), pour les passer sous son pavillon. « On a encore largement de quoi grossir en France, en reprenant des hôtels indépendants », explique Mme Vercollier, arrivée dans l’entreprise après une carrière chez Quick et chez le cigarettier Altadis. Dans l’Hexagone, ces indépendants représentent 45 % du marché : une part qui ne cesse de baisser.

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